Le marché du café

Après le pétrole, le café est la matière première qui a le plus de poids sur les marchés boursiers. L’Arabica est coté à la bourse de New York, tandis que le Robusta dépend de la bourse de Londres.

La production est vendue selon un prix moyen, toutes qualités confondues. De ce fait, chaque région de production, chaque coopérative, chaque producteur…doit adapter un différentiel par rapport à son coût de production, à la baisse ou à la hausse…

Depuis plusieurs années, le marché du café n’est plus régulé et subit désormais de fortes variations. Sous l’influence du taux de change (les valeurs, étant exprimées en dollars et en livres), de la spéculation (très présente sur ce marché), et de différents critères liés à la raréfaction ou à l’augmentation de la demande, le marché du café est particulièrement instable. L’augmentation de la demande en Chine, ou encore les gelées tardives au Brésil provoquant une perte de 20 à 40% de la production, ont notamment engendré, il y a quelques temps, une forte augmentation du cours du café.

On assiste de plus en plus à un phénomène d’accroissement du différentiel à la hausse. Une conséquence directe de l’amélioration de la qualité des productions, de la mise en place de nouveaux process, de la réflexion sur l’Agriculture Biologique… Ce qui créé un dérèglement économique et social.

Cependant, plus on améliore les conditions et les processus de production, plus la production de café se pérennise et meilleure est la qualité à la tasse, c’est incontestable.